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Avant Parcoursup : quelles étaient les solutions pour le choix des études supérieures ?

Avant Parcoursup : quelles étaient les solutions pour le choix des études supérieures ?

Mis à jour le 25 janvier 2024

Parcoursup est aujourd'hui devenu un outil incontournable dans la procédure d'admission en première année de l'enseignement supérieur en France. Mais que se passait-il avant cette plateforme ? Comment se faisait le choix des études supérieures et comment s'organisait le processus ? Cet article vous propose de revenir sur ces dispositifs qui ont marqué leur époque, mais qui ont également suscité certaines critiques ou difficultés pour les futurs étudiants.

Parcoursup est aujourd'hui devenu un outil incontournable dans la procédure d'admission en première année de l'enseignement supérieur en France. Mais que se passait-il avant cette plateforme ? Comment se faisait le choix des études supérieures et comment s'organisait le processus ? Cet article vous propose de revenir sur ces dispositifs qui ont marqué leur époque, mais qui ont également suscité certaines critiques ou difficultés pour les futurs étudiants.

L'admission post-bac (APB) : ancêtre de Parcoursup

De 2009 à 2017, c'est le dispositif de l'Admission Post-Bac (APB) qui régnait en maître afin d'orienter et d'affecter les élèves de terminale souhaitant poursuivre leurs études supérieures. APB était une interface en ligne permettant aux futurs étudiants de formuler leurs souhaits de formations post-bac, classées selon un ordre de préférence allant jusqu'à 24 vœux. Les établissements d'enseignement étaient ensuite chargés de classer les candidats selon les critères définis par eux, sans que ces critères soient forcément clairs ou transparents pour les élèves.

Avec APB, certains défauts et problèmes sont rapidement apparus :

  • Un manque de transparence quant aux critères de sélection des établissements
  • Des délais parfois très courts entre la proposition d'admission et l'obligation de répondre, mettant beaucoup de pression sur les élèves et leur famille
  • Le tirage au sort pour certaines filières en tension, comme le droit ou la médecine, faisant du hasard un déterminant majeur dans le choix des études supérieures

Les réformes législatives pour tenter d'améliorer APB

Face à ces difficultés, plusieurs réformes ont été menées à partir de 2015 afin de rendre le dispositif plus efficace et équitable. Parmi ces mesures, on peut citer :

  1. La création d'un portail en ligne dédié, permettant notamment aux lycéens d'accéder aux taux de passage en deuxième année pour chaque formation
  2. Le regroupement des formations similaires sous forme de ""plateformes"" ou ""réseaux"", facilitant le rapprochement entre les vœux des étudiants et les places disponibles
  3. L'échelonnement de la procédure et le renforcement de l'accompagnement personnalisé des lycéens tout au long de la démarche

Cependant, malgré ces améliorations, APB est restée largement contestée et perçue comme insuffisante pour répondre aux enjeux de l'orientation post-bac et mieux accompagner les lycéens dans leur choix d'études supérieures.

Avant APB : la galère de l'orientation post-bac

Si la plateforme APB a été mise en place en 2009, comment se passait l'orientation des étudiants avant cette date ? En réalité, il n'y avait pas de procédure nationale centralisée comme celle d'APB ou Parcoursup à cette époque. Cela signifie que chaque élève devait prendre ses propres dispositions pour choisir sa voie et espérer être admis dans le cursus souhaité.

Des démarches souvent complexes et anxiogènes

Face à l'absence d'un dispositif commun, les parcours étaient diversifiés. Ainsi, certaines filières sélectionnaient sur dossier et, parfois, examens d'entrée spécifiques ou entretiens. Les classes préparatoires aux grandes écoles (CPGE) et certaines écoles spécialisées, comme celles de commerce ou d'ingénieurs, fonctionnaient notamment ainsi. Il en allait de même pour certains IUT ou BTS.

Dans ce contexte, cela pouvait être particulièrement compliqué pour les lycéens de s'y retrouver parmi ces multiples voies et de postuler en temps et en heure à toutes les formations qui les intéressaient. Les niveaux d'exigence différaient aussi selon les établissements, rendant encore plus délicat le choix du cursus adapté à son profil.

La lutte sans merci pour intégrer les filières universitaires

Pour les filières non sélectives à l'université, c'est le principe de la sectorisation géographique qui s'imposait dans une atmosphère compétitive. Ce principe voulait que les étudiants puissent accéder aux filières classiques de l'enseignement supérieur en fonction de leur lieu de résidence et des places disponibles dans l'établissement le plus proche. Mais face à un afflux massif d'étudiants sur certaines filières, les lycéens n'étaient pas assurés d'obtenir une place et devaient parfois jouer des coudes pour être admis.

On comprend alors que le système mis en place après cette période chaotique cherchait à améliorer les conditions d'accueil et d'orientation des élèves.

Parcoursup : la nouvelle ère de l'orientation post-bac

Face aux critiques répétées et à l'incompréhension grandissante autour d'APB, il a finalement été décidé de passer à autre chose avec la création de Parcoursup en 2018. La volonté était claire : créer une plateforme plus transparente, lisible et simple à utiliser pour toutes les parties prenantes (élèves, parents et établissements).

Dans ce contexte, Parcoursup apporte plusieurs nouveautés importantes :

  • Un meilleur accompagnement tout au long de l'année de terminale, grâce notamment au développement du conseil renforcé et personnalisé en orientation
  • La mise en place d'une phase complémentaire permettant aux élèves sans affectation à la fin de la procédure principale de pouvoir formuler des vœux sur les formations encore disponibles
  • La suppression du tirage au sort pour les filières en tension, avec une sélection basée désormais sur le mérite et les capacités de chaque candidat
  • Une transparence plus grande sur les critères d'affectation utilisés par les établissements d'enseignement supérieur

Désormais, on peut dire que Parcoursup constitue en quelque sorte l'héritier d'une histoire riche et pleine d'évolutions, tant pour les dispositifs mis en place dans la découverte des études supérieures, qu'en termes de règles pour choisir son avenir. Les critiques sont certes toujours présentes, mais il semble indéniable que Parcoursup offre un processus moins aléatoire et plus équitable pour tous.

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